Solitude en ville : Manger en solo
Résumé
Metropolises and megalopolises concentrate more populations, activities and power. People are congregating there and the daily lives of city dwellers are being connected to each other thanks to - or because of - the advancement of social media technology, but paradoxically, the city life creates at the same time certain forms of loneliness. This article will address one of the most intimate acts, but which is also a social and collective act: “eating”. With the short story by Yun Ko-eun, Table for one person, we will try to understand how this act, which seems innocuous and banal, can translate the phenomenon of loneliness in a big South Korean city like Seoul, and how loneliness is accepted and/or rejected among South Korean city dwellers.
Les métropoles et mégalopoles concentrent plus de populations, d’activités et de pouvoir. Les gens s’y amassent et les vies quotidiennes des citadins se voit connectées les unes aux autres grâce à – ou à cause de –, l’avancée de la technologie des réseaux sociaux, mais paradoxalement, le mode de vie citadine crée en même temps certaines formes de solitude. Cet article abordera l’un des actes les plus intimes mais qui est également un acte social et collectif : « manger ». À partir de la nouvelle de Yun Ko-eun, Table pour une personne, nous tenterons de comprendre comment cet acte qui a l’air anodin et banal peut traduire le phénomène de solitude dans une grande ville sud-coréenne comme Séoul, et comment la solitude est acceptée et/ou rejetée chez les citadins sud-coréens.
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